Ce que font les autres
« Une stratégie dépassée et limitée qui ne correspond plus aux attentes du marché. »
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La gestion passive
UNE APPROCHE CLASSIQUE QUI DÉMONTRE SES LIMITES
Gestion Passive
Quelle performance
Conjoncture
Gestion Passive
Quelle performance
Conjoncture
Qu'est-ce que la gestion passive ?
Une stratégie issue de théories anciennes
La stratégie d’investissement passive est née de la recherche académique initiée dans les années
60. Elle a commencé à être utilisée dans les années 70, et est depuis devenue la stratégie
dominante.
Un parti-pris : "Buy and hold"
La gestion passive n’essaie pas de battre les marchés en sélectionnant les titres ou les fonds qui
pourraient surperformer, elle ne change pas l’exposition aux marchés suivant l’évolution de ces
derniers. C’est une gestion sans prévision (buy and hold).
Une fois investi, le gérant passif attend que les marchés produisent les rendements attendus et
reste investi, même en cas de crise.
Des performances contrastées
Le succès de la gestion passive est nourri par le fait que, sur le très long terme, les marchés sont
voués à croître. S’il dispose d’un horizon d’investissement infini, l’investisseur passif est gagnant.
Néanmoins, l’investisseur réel doit faire face à des échéances très concrètes qui correspondent à
ses projets de vie (logement, retraite, études, patrimoine). S’il est confronté à des événements
défavorables (bulles financières, crises économiques, faillites d’état, crises géopolitiques,
événements climatiques), il ne pourra pas atteindre ses objectifs.
La vraie performance de la gestion passive
Un portefeuille passif est directement exposé à la baisse
Le gestionnaire d’un portefeuille investi en gestion passive ne dispose d’aucun levier pour éviter,
ou même atténuer, les conséquences d’un marché baissier. Votre portefeuille ne peut que perdre
de sa valeur.
Comment une crise financière impacte votre portefeuille
Le schéma joint indique les performances réelles des portefeuilles des investisseurs privés lors de
la crise des subprimes (2008-2009).
Un portefeuille investi en 2005 voit l’intégralité de ses gains effacée au plus fort de la crise. Un
investisseur dont l’horizon d’investissement correspond à cette période se trouve
irrémédiablement piégé. Il doit renoncer temporairement à son projet.
Un effet pervers : la panique
Voyant votre portefeuille perdre inexorablement en valeur lors de ces périodes de crise, vous
pouvez être tenté de céder à la panique, et liquider votre portefeuille.
C’est l’effet pervers de la gestion passive. L’immobilité du gestionnaire vous conduit à réagir et à
prendre une décision malheureuse (vendre au plus bas).
Quand les marchés vont mal
Les crises financières font partie de l'univers de l'investisseur
Les crises financières reviennent de manière cyclique. Leurs conséquences sont dévastatrices
pour les portefeuilles. L’investisseur doit en tenir compte lorsqu’il définit son projet d’investissement. Revenons sur quelques exemples significatifs.
2001-2002 Éclatement de la bulle Internet – Attentats du 11 septembre
Après avoir connu une période d’euphorie sur les
marchés financiers, marquée par des
investissements frénétiques sur des valeurs
technologiques survalorisées, la bulle Internet
éclate en mars 2000. La « nouvelle économie » va
alors s’effondrer. L’année suivante, les effets
conjugués de la baisse des marchés boursiers et du
ralentissement économique provoqués par le
dégonflement de la bulle Internet seront amplifiés
par les attentats du 11 septembre. À leur plus bas
en octobre 2002, les marchés auront perdu de 50 à
80% de leur valeur.
2007-2009 Crise des subprimes
Au cours des années 2000, une hausse continue
des prix sur le marché immobilier américain,
associée à des taux historiquement bas, incite les
acteurs économiques à faciliter l’accès à la
propriété des ménages modestes par l’octroi
massif de crédits hypothécaires à risque
(subprimes). Le relèvement progressif des taux
décidé par la Fed, ainsi qu’une baisse non
anticipée des prix de l’immobilier va disloquer le
modèle économique des subprimes et provoquer
la faillite en cascade des établissement prêteurs,
y compris parmi de grandes banques américaines.
La crise se transformera ensuite en récession
mondiale. En janvier 2009, l’indice européen
boursier perd en quelques mois plus 30% de sa
valeur.
2010 Crise de la dette grecque
A partir de 2008, l’emballement de la dette
publique grecque, conséquence des effets de la
crise des subprimes et du déséquilibre structurel
des finances de l’état grec, fait planner la menace
de faillite d’un état au sein de la zone euro. Les
conséquences prévisibles d’un défaut de l’état
grec, associées aux difficultés similaires d’autres
états européens (Irlande, Portugal), font craindre
une contagion pouvant menacer la pérennité de
l’euro. Les hésitations des états membres de l’EU à
venir en aide à la Grèce alimentent une violente
spéculation à la baisse. En décembre 2009, l’euro
plonge de 20% en 6 mois, provoquant une panique
boursière généralisée.